• Dur apprentissage de la patience

    J'ai besoin d'extériotriser mes émotions et il n'y a qu'ici que je puisse le faire sans blésser ceux que j'aime.

    J'ai ce désir en moi, il est profind, vicéral, instinctif, primaire même je dirais, d'être enceinte et d'être mère.
    Il est d'autant plus fort que j'ai la chance de l'avoir à mes côtés depuis déjà 5 ans et que je l'aime au delà de tout ce que j'aurais pu imaginer. C'est donc avec elle que je voudrais vivre et partager cette incroyable aventure d'agrandir la famille que nous formons à 2.
    Nous en avons tellement parlé depuis 2 ans, nous avons même cherché des prénoms.

    C'est un fait, financièrement ce n'est pas le meilleur moment pour débuter ce projet. Sur ce point nous sommes d'accord ! donc faire preuve de patience pour une raison matérielle ça je peux le faire, c'est rationnel et forcément passager.
    Ce qui est plus difficile c'est d'accepter qu'elle ne soit pas prête à devenir parent et qu'elle ne le sera peut-être jamais, ça je n'y arrive pas. Elle a pourtant déjà fait de beaux efforts en acceptant de faire ce voyage et en restant ouverte à la discussion.
    Mais le temps qui passe me fait peur, très peur, car il file à une telle allure qu'il pourrait bien sonner le glâ de notre (ma) parentalité.

    J'ai parfois le sentiment d'être hyper égoiste dans ce désir tant envers elle qu'envers l'hypothétique enfant. Est-ce que je ne mets pas mon désir au dessus de tout le reste ?  Est-ce que je ne minimise pas les boulversements que ça va générer ? la responsabilité que ça entraine ? Peut-être, un peu.
    Mais lorsque je prend le temps d'y réfléchir, je ne vois pas pourquoi nous n'en serions pas capables et en prime très heureuses. J'ai donc beaucoup de mal à réfréner mes envies et à contenir mes émotions. Et voir les autres avancer dans leurs parours et devenir parents me fait mal jusque dans les tripppes.

    Je n'ai de toute façon d'autres choix que de faire ce difficile apprentissage car il n'est pas question de faire un enfant seule et encore moins avec quelqu'un d'autre.

    En attendant une conclusion ou une autre, je me dois d'être présente à ses côtés, de l'épauler et de profiter de notre vie ensemble, de la remplir de joies et de bonheurs à partager en masquant les pincements de mon coeur et, parfois, une larme.

    Une chose est sûre, nous nous aimons et j'ai la prétention de penser que ça ne changera pas, bien au contraire !


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