• Réflexion de Novembre 2011

    Déjà un an que je n'ai rien écrit sur ce blog, je n'en reviens pas de la vitesse à laquelle le temps passe.

    Un an, et le dernier post est toujours d'actualité. Tu es partie il y a juste quelques heures pour une nouvelle semaine comme c'est le cas depuis 2 mois.
    Je sais maintenant que je ne m'y habituerais pas mais ce n'est pas grave parce ton projet et notre projet de vie en valent la peine, j'en suis convaincue.

    Mon problème est ailleurs, tu m'as demandé plusieurs fois de ne pas te quitter et il n'en n'est absolument question. Mais ce soir, j'ai réalisé que cette peur devient la mienne, petit à
    petit.

    Il n'y a pas de raison particulière, j'ai juste mis bout à bout des évènements isolés et sans importance et là, le questionnement est apparu.
    Tu es loin, avec des tas de gens nouveaux qui ont d'office des points commun avec toi, avec tes envies, ton projet. Tu partages des tas de nouvelles choses avec eux et, quoi
    que tu en dises, quoi qu'on fasse, on ne peut pas repartager ces choses ensemble après coup.

    Ce qui a déclenché la prise de conscience de mon questionnement, c'est ridicule, mais c'est ton silence de ce soir. Tu n'as, une fois de plus, ni répondu à mon appel ni appelé comme
    "prévu". Je sais, en soit ça n'a aucune signification, mais ce n'est pas la première fois.
    J'ai beau être intéressée et me sentir impliquée dans ton projet et celui-ci être lié à un projet de vie ensemble, j'ai la désagréable sensation qu'une distance est en train de
    s'installer entre nous.

    Pendant que j'écris, j'essais d'ordonner mes idées pour pouvoir les formuler et d'autres me viennent au fur et à mesure.

    Je viens de penser que le fait que je ne fréquente personne n'est peut-être pas seulement dû à ce que je n'ai aucune connaissance dans le coin. Si je le voulais vraiment, je pourrais très bien appeler Sophie par exemple ou même aller sur Annecy ou encore inviter du monde à la maison, mais je n'en faire rien.

    Et je me dis maintenant que si je le faisait, nous n'aurions plus en commun que ces courts week end que nous passons ensemble sans l'être totalement. Parce qu'on est crevées,
    parce qu'on a plein de trucs à faire et à penser, bref pour tout un tas de bonnes raisons à la fois évidentes et stupides tellement elles sont basiques et futiles. Ca ne devrait pas nous empêcher de nous retrouver. Je me dis qu'en dehors de ton travail, être ensemble devrait être notre priorité pour le peu de temps que nous avons. Que nous ne devrions pas nous laisser parasiter par toutes ces choses matérielles qui, lorsque j'y réfléchi, n'ont vraiment aucune importance comparé à nous, à toi.

    Je me rends compte que c'est moi qui réclame ces choses qui, finalement ne sont pas si importantes, il n'y a rien de vital dans le fait d'aménager une cuisine ou un placard ... je me sens
    d'un profond ridicule tout à coup.

    Pour en revenir à ce qui m'a fait écrire à nouveau ici, aujourd'hui c'est moi qui ai peur que tu partes si je, si nous, laissons cette distance s'installer et grandir entre nous.
    Et comme je n'ai nullement l'intention de me passer de toi, je vais devoir réagir et faire en sortes de rétablir cette connexion défaillante et primordiale. A moi de te montrer la place que tu as dans ma vie, mon coeur, mon esprit, ..., mon âme si ça existe. A moi de réfléchir à des activités à partager, à moi de raviver la flamme qui pourrait vaciller si je réagis pas.

    J'ai commencé ce post pour exprimer mon questionnement et j'en arrive à comprendre qu'il ne tiens (presque) qu'à moi que tu ne t'éloignes pas trop.

    Il est très tard et j'ai du mal à garder les idées claires et les yeux ouverts. Je te souhaite donc une bonne, douce et reposante nuit mon trésor en te disant que tu es l'amour de ma
    vie, que je t'ai dans la peau et que j'ai hâte de te retrouver, de te serrer dans mes bras, de t'embrasser tendrement et amoureusement.

    A demain. Je t'aime.


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